Dans la nuit sombre et illuminée
Je me lèverais et j’irai vers mon bien – aimé
Ma couche bien que chaude est si froide
Mon bien –aimé est si loin de moi
Et loin de lui mon être tout entier semble défaillir
Et mon cœur aux milles trésors perd de sa gaieté
Je ne puis attendre que l’aube se lève ,
je m’en irais , je m’en irais
A travers les bois profonds
Le vent glacial des jours froids
Et l’effroi insolent de la nuit profonde
Je m’en irai , je m’en irais
Je ne puis attendre le chant du coq
Les cris aigus et cadencés des oiseaux
Les chants bruyants des rossignols
Je m’en irai, je m’en irai
A travers les sentiers boueux et miséreux
A travers les fôrets orgueilleuses et menaçantes
Je me parfumerais et je m’en irais
Je défierais du regard les fiers animaux féroces
Les rivières capricieuses emporteront mes frayeurs et mon agitation
Je m’en irai, je m’en irai
Et quand j’arriverais ,
telle une rose qui s’ouvre pour repandre son doux parfum
Je m’offrirais à lui tout simplement et entièrement
Et mon être tout entier reprendra vie
Je me lèverais et j’irai vers mon bien – aimé
Ma couche bien que chaude est si froide
Mon bien –aimé est si loin de moi
Et loin de lui mon être tout entier semble défaillir
Et mon cœur aux milles trésors perd de sa gaieté
Je ne puis attendre que l’aube se lève ,
je m’en irais , je m’en irais
A travers les bois profonds
Le vent glacial des jours froids
Et l’effroi insolent de la nuit profonde
Je m’en irai , je m’en irais
Je ne puis attendre le chant du coq
Les cris aigus et cadencés des oiseaux
Les chants bruyants des rossignols
Je m’en irai, je m’en irai
A travers les sentiers boueux et miséreux
A travers les fôrets orgueilleuses et menaçantes
Je me parfumerais et je m’en irais
Je défierais du regard les fiers animaux féroces
Les rivières capricieuses emporteront mes frayeurs et mon agitation
Je m’en irai, je m’en irai
Et quand j’arriverais ,
telle une rose qui s’ouvre pour repandre son doux parfum
Je m’offrirais à lui tout simplement et entièrement
Et mon être tout entier reprendra vie